Huban Gowadia, directeur de l’Office de Détection Nucléaire du département de la Sécurité Intérieure des Etats Unis (DHS) a récemment posté sur son blog le profil du programme « Fil de détente portable humain », qui a pour but d’équiper les agents du Service des douanes et de la protection des frontières, de la Garde côtière et de l’Agence nationale de sécurité dans les transports avec des objets qui surveillent l’environnement et peuvent alerter les agents quand du matériel nucléaire ou radioactif est détecté.
Le Département recueille des informations sur cette technologie depuis plus d’un an, et en Septembre, a signé un contrat de 24 millions de dollars avec FLIR Systems, une société de conception et création technologique pour le développement d’objets connectés.
A la DHS, mais pas seulement
La DHS n’est pas la seule agence à chercher de nouvelles solutions pour la détection de menaces nucléaires : un Département d’État a annoncé le mois dernier qu’ils travaillent avec des chercheurs de l’université de Hawaï pour déceler des bruits infrasonores avec un iPhone 5 pour retrouver la signe de tests nucléaires souterrains.
Les agences envisagent l’usage de la technologie connectée en d’autres situations également : par exemple la création d’un réseau d’objets connectés qui pourrait envoyer des textes aux régulateurs si un agent est en danger ; ou bien un tissu high-tech équipé de cardiofréquencemètre ou d’autres capteurs pour mesurer par exemple la force d’un impact.
Le Département de la Défense a alloué plus de 75 millions de dollars à certaines sociétés et des chercheurs pour développer des appareils connectés flexibles, dont des pansements numériques pour soldats.