Les montres connectées dans l’éducation supérieure

La technologie connectée devient de plus en plus populaire – après le monde du travail connecté, voici qu’on voit l’apparition des campus connectés.

Objets connectés – Une économie en pleine croissance

Des recherches récentes montrent que l’utilisation des objets connectés conçus spécialement pour faciliter l’éducation supérieure pourrait monter jusqu’à 46% annuellement aux États-Unis. Cela représente un marché de 4 milliards de dollars jusqu’en 2020 – des chiffres non négligeables, surtout si on prend en compte que le marché global de la technologie connectée croîtra de 36% par an.

Selon la compagnie de consultation Technavio, spécialisé dans la recherche technologique qui a réalisé l’étude en question, ces données s’inscrivent dans les tendances actuelles de l’éducation : la numérisation des contenus scolaires et l’adoption de nouvelles technologies comme des tablettes et les modules e-learning qui visent un plus grand engagement de la part des étudiants. Les établissements d’éducation supérieure sont les premiers à opter pour la technologie connectée, bien avant les collèges et lycées. Les créateurs les plus populaires d’applications et d’objets sont Google, Microsoft, Samsung et Fitbit.

Des établissements adoptent déjà les technologies connectées

Technavio pronostique la montée des produits de ces géants de la technologie : les objets connectés (montres connectées, bracelets fitness etc.) deviendront plus en plus populaires sur les campus universitaires avec la baisse des prix. En attendant, quelques établissements commencent déjà à les adopter – mais charger les frais sur les étudiants. L’université Oral Roberts à Oklahoma exige de tous ses étudiants de première année d’acheter et porter un bracelet connecté Fitbit pour calculer le nombre de pas parcourus par jour – avec l’objectif d’atteindre au moins 10000. Les données recueillies seront intégrées dans leurs relevés de notes.

Avant d’implémenter le bracelet connecté, les étudiants indiquaient leurs données fitness manuellement. Sur le site de l’université, on peut lire que la direction est enthousiaste à l’idée de pouvoir utiliser les nouvelles technologies pour améliorer l’expérience de leurs étudiants et les inciter à bouger plus et participer a davantage de programmes sportifs.

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